Communiqué : enquête journalistique visant l’organisme « Maison la Grande Ourse Montérégie »

Le RQCALACS souhaite clarifier certaines informations à la suite de la diffusion de l’enquêtejournalistique visant l’organisme « Maison la Grande Ourse Montérégie ».

Montréal, 3 juin 2025 – Le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) souhaite réagir à la suite d’une enquête journalistique visant l’organisme « Maison la Grande Ourse Montérégie », enregistré au registre des entreprises du Québec (REQ) comme « Centre d’ Aide et de Lutte contre les Agressions à Caractère Sexuel (CALACS) ».

Cet organisme n’est pas membre du RQCALACS et n’est pas reconnu à ce jour comme un centre œuvrant dans le respect des fondements et pratiques qui caractérisent l’approche « CALACS ».

Le RQCALACS rappelle que les centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) sont des organismes communautaires autonomes qui incarnent plus de 40 ans d’expertise en matière d’ agressions à caractère sexuel. Leurs actions se développent selon l’approche « CALACS », déployée en 3 axes d’interventions :

  • L’aide et l’accompagnement directs offerts aux personnes victimes et survivantes, et leurs proches ;
  • La prévention et la sensibilisation pour déconstruire les mythes et les préjugés sur les personnes victimes et survivantes de violences à caractère sexuel ;
  • La concertation, la mobilisation collective et la défense des droits en développant divers projets avec des partenaires locaux et nationaux, toujours dans l’optique d’enrayer les agressions à caractère sexuel et de faire valoir la justice sociale.

« Cela dit, puisque l’usage de l’appellation « CALACS » n’est pas encadré légalement, cela soulève des préoccupations importantes quant à la clarté de l’information, en particulier pour les survivantes qui peuvent être induites en erreur sur la nature, la mission ou les pratiques réelles de certaines ressources. » déclare Hayat Saïd, responsable des communications externes du RQCALACS.

Le RQCALACS appelle à la vigilance quand on parle d’aide aux victimes et survivantes.
Ce n’est pas un champ où l’improvisation est tolérable, surtout quand il s’agit ici d’un enjeu de confiance, de sécurité, et de responsabilité collective. « Notre priorité, c’est que les survivantes puissent s’orienter vers des ressources sécuritaires, compétentes et respectueuses de leurs droits et autonomie, c’est pourquoi nous entamerons des discussions de fond, pour trouver des moyens de protéger l'appellation « CALACS » affirme Hayat Saïd, responsable des communications externes du RQCALACS.

À titre informatif, nous rappelons que les CALACS n’offrent pas de services d’hébergement et accueillent et accompagnent toutes les survivantes, sans conditions ni critères d’admissibilité.

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Pour plus d’informations : Hayat Saïd, responsable des communications externes du RQCALACS – relations.medias@rqcalacs.qc.ca

À propos
Le Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) est un organisme à but non lucratif se consacrant à favoriser l’échange d’expertises entre ses membres, à soutenir la recherche de solutions pour enrayer les agressions à caractère sexuel et à assurer le développement de services d’intervention féministe intersectionnelle pour les femmes et les filles.