Animé par un esprit de justice sociale, le RQCALACS cherche à propulser des changements sociaux, juridiques et politiques.
Le travail du RQCALACS et de ses membres relève de l’action communautaire autonome et s’inscrit dans une longue tradition démocratique et participative, soutenue par une vision « par et pour ».
Le RQCALACS développe une approche féministe intersectionnelle pour mieux comprendre les différents contextes d’oppression intervenant dans la vie des personnes adultes et des enfants et pour adapter ses pratiques en fonction des besoins et des réalités de chacune.
Nos valeurs
Le RQCALACS reconnaît l’importance du partage des pouvoirs, de l’information et de l’accès aux ressources par la mise en place de structures inclusives et de mesures adaptées. Il vise également l’inclusion des groupes de femmes qui vivent des réalités particulières liées à l’intersection des discriminations dont elles font l’objet.
Le RQCALACS reconnaît et accepte la différence et l’autonomie de chaque instance, de chaque centre membre et de chaque femme dans sa diversité. Cette différence peut s’exprimer tant dans leurs communications, dans le rythme de leurs processus de guérison et dans leurs prises de position que dans leurs approches.
Le RQCALACS célèbre l’engagement mutuel des divers comités à l'interne et des membres animé d’un esprit de coopération dans la recherche du bien commun visant l’égalité et la justice sociale.
1975
Un premier centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) voit le jour. Plusieurs autres centres emboîtent le pas dans les années suivantes. Ils font face à l’attitude discriminatoire du système policier et judiciaire, à l’absence d’accueil et de soins adéquats du système hospitalier et à la rareté des ressources d’aide.
1979
Le RQCALACS est mis sur pied afin d’assurer l’échange d’expertises entre les personnes intervenantes et de collaborer au déploiement de politiques gouvernementales en vue de prévenir les agressions à caractère sexuel et d’en soutenir les personnes victimes et survivantes.
1983
Les CALACS militent et se mobilisent pour revendiquer une réforme du Code criminel qui introduit le terme « agression sexuelle », la notion de viol conjugal et l’idée que ces crimes sont de nature violente.
2017
C’est l’aboutissement de nombreuses années de prévention dans les écoles. Le RQCALACS, en collaboration avec les professeures-chercheures Manon Bergeron et Martine Hébert (UQAM), lance le programme de prévention Empreinte destiné à l’ensemble des élèves du secondaire au Québec.
AUJOURD’HUI
Le Québec compte une quarantaine de ressources de type CALACS, dont la plupart sont membres du RQCALACS.
Face à un financement toujours précaire et à un système qui demande de plus en plus de professionnalisation, le RQCALACS entend maintenir une analyse et des pratiques politisées, de même que la collaboration entre les centres et avec leurs allié·e·s.